Van Gogh, le suicidé de la société

Une rencontre bouleversante, Artaud - Van Gogh

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On attribue à Salvador Dali cette déclaration pour le moins péremptoire (1972) : « Van Gogh est la honte de la peinture française et de la peinture universelle... » Quand on connaît la fin sordide de celui qu’André Breton surnomma "Avida Dollars", on se gardera de tout commentaire!... Pour les historiens de l’art, Van Gogh reste de fait un précurseur qui aura ouvert de nouvelles perspectives.

En découvrant l’exposition de 1946 au palais de l’Orangerie, Antonin Artaud fut littéralement "happé" par ce qu’il nomme « ... ces feux d’artifice, ces épiphanies atmosphériques...» (voir p. 27). Plus loin (p. 29) il écrit : « ... ce qui me frappe le plus dans Van Gogh, le plus peintre de tous les peintres et qui, sans aller plus loin que ce qu’on appelle et qui est la peinture, sans sortir du tube, du pinceau, du cadrage du motif et de la toile pour recourir à l’anecdote, au récit, au drame, à l’action imagée, à la beauté intrinsèque du sujet ou de l’objet, est arrivé à passionner la nature et les objets de telle sorte que tel fabuleux conte d’Edgar Poe, d’Herman Melville, de Nathaniel Hawthorne, de Gérard de Nerval, d’Achim Arnim ou d’Hoffmann, n’en dit pas plus long sur le plan psychologique et dramatique que ses toiles de quatre sous, .../...»

Un bougeoir sur une chaise, un fauteuil de paille verte tressée,
un livre sur le fauteuil,
et voilà le drame éclairé.
Qui va entrer ?
Sera-ce Gauguin ou un autre fantôme ?

Mais par-delà l’aspect artistique, Artaud va mener dans son texte-brûlot une charge implacable contre la psychiatrie asilaire et les psychiatres mis en cause pour une pratique répressive au service du pouvoir politique. Dans son avant-propos, le psychiatre Georges Yoram Federmann nous livre son constat en écrivant : « ... [Artaud] décrit la folie des hommes qui font société, des psychiatres qui classifient et créent un ordre des choses et des souffrances (les nosographies) destiné à ne pas écouter le cri du cœur et des entrailles. » Un bien bel exercice de lucidité et d’humanisme.

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Van Gogh, le suicidé de la société
Van Gogh, le suicidé de la société
ISBN 979-10-92758-19-1
 Adaptation de l’édition originale de septembre 1947
 Avant-propos du psychiatre Georges Federmann
Livre broché avec rabats
Format 13,5 x 19 cm      
88 pages avec reprise des illustrations originales en N/B   
Dépôt légal : septembre 2021
PVP 12,00 euros

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